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Les principes de l'éco-anxiété

Les études sur l'éco-anxiété progressent au fil des dernières années, en proposant des approches efficaces afin d'alléger la charge sur la santé mentale et d'utiliser cette anxiété comme une source d'impulsion pour l'action. Cette évolution est essentielle pour éviter l'immobilisme et permettre aux personnes souffrant d'éco-anxiété de passer du statut de victimes à celui d'acteurs du changement.

Une femme avec de petites tresses regarde de côté avec réticence. Elle porte un pull gris-bleu et semble triste ou inquiète.

L'efficacité personnelle

Pour qu’un changement de comportement se concrétise, il faut que les individus aient le sentiment qu’il leur est personnellement possible d’effectuer ce changement. S’ils se sentent limités, que ce soit par leurs propres capacités ou par des éléments extérieurs, ils peuvent se décourager avant même d’avoir entamé le processus de changement. Ainsi, pour encourager l’action climatique, il importe de redonner confiance aux individus en leur capacité d’action et leur impact.

L'identité sociale

Les individus construisent une partie de leur identité à partir de leur affiliation à des groupes sociaux et s'efforcent de maintenir cette identité de manière cohérente. Cette appartenance et cette identité sociale influencent leurs valeurs et leurs comportements. Par conséquent, s'identifier à un groupe engagé dans l'action climatique peut renforcer l'engagement individuel en faveur du climat et offrir un soutien aux personnes souffrant d'éco-anxiété, réduisant par là même le sentiment d’isolement.

Le biais de négativité

Le biais de négativité révèle notre inclination naturelle à accorder une plus grande importance aux informations ou aux expériences négatives plutôt qu’aux positives. Les événements ou stimuli négatifs ont en effet un impact plus puissant sur nos pensées, nos émotions et nos comportements. Il est essentiel de prendre conscience de ce biais et de mettre en place des mécanismes pour le contrer, car il peut influencer nos perceptions, nos prises de décision et intensifier l'éco-anxiété.

Des personnes lors d'une manifestation. Quelqu'un brandit une pancarte en carton disant "Trop de CO2 est trop con".

De l'anxiété à la colère

La colère est un puissant moteur de l'action collective et de la résilience, favorisant des changements sociaux significatifs. Dans le contexte du changement climatique, l'éco-colère prédit un plus grand engagement dans l'action climatique et une meilleure santé mentale par rapport à l'éco-anxiété et à l'éco-dépression. Encourager la colère peut donc aider à surmonter l'inertie liée à l'éco-anxiété.

La représentation positive

La représentation positive joue un rôle crucial dans la gestion de l'éco-anxiété. En offrant des représentations positives d'eux-mêmes, on peut permettre aux individus de passer d'une position de victime éco-anxieuse à celle d'acteur éco-responsable. Représenter l’engagement climatique et l’éco-anxiété sous un jour plus positif, et insister sur l’impact bénéfique que cela peut avoir sur l’environnement, est un moyen de booster l’estime et d’améliorer la santé mentale.

Éco-anxiété

Sur les sentiments d'anxiété, de désarroi et de culpabilité face au changement climatique

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